Les Médisantes

Equation du second degré

Posted on: février 10, 2009

Par la Râleuse.

Aujourd’hui je tiens à préciser que je suis plutôt de bonne humeur voyez-vous (non pas que je sois une personne morose en règle générale hein). Peut-être parce que hier soir j’ai mangé des pizzas, bu des bières et fumé des clopes devant… le dernier Walt Disney (oui je sais c’est surréaliste, et le cochon d’inde est énorme !). Ou peut-être parce que je prends un malin plaisir à faire chier tout le monde au boulot en saturant leurs boites mail. Ou encore parce que je dine avec une copine ce soir, et qu’on va râler en buvant du bon vin. Ou alors parce que hier c’était la pleine lune et que cela me rend euphorique… Who knows ?! Mais ce n’est pas grave (et puis là j’écoute Britney sur Deezer… hum cette journée est vraiment étrange finalement…) car je suis de bonne humeur.

Pourtant, les dernières semaines n’ont pas vraiment été folichonnes voyez-vous. Je me suis prise une « rupture » en pleine gueule, mais je pensais que ce n’était qu’une parmi tant d’autres*, or c’était the ultimate one !

***Note 1*** : C’était récurrent chez lui et moi. Non pas qu’on puisse nous qualifier de couple puisque nous n’en étions pas un… Rudement compliqué, je vous l’accorde, mais ça se résume avec une simple équation :

Lui + elle (équation principale) + moi (équation secondaire) = erreur mathématique

Qui donne :

Lui + elle (toujours une équation principale, vous me suivez) – moi (le secondaire ça compte pas) = Lui + elle (retour à l’équilibre)…

Mais finalement ce n’est pas le plus grave, il n’y a pas mort d’homme hein, et puis dans l’histoire je suis la mauvaise fille, une peu folle de s’être embarquée là dedans car j’en avais complètement conscience… Et je préfère être dans l’équation secondaire plutôt qu’être la pauvre insouciante (trompée) de l’équation principale, même s’il ne m’a pas choisi au final ! ***Fin de la Note 1***

Bref, tout ça pour dire que Toi + Moi = Quoi ? (restons dans les équations). Comment est-ce qu’on sait qu’on est réellement amoureux de quelqu’un ? Comment est-ce qu’on sait que « cela va le faire » ? Qu’il faut continuer à s’accrocher en dépit de tout (tel un petit cafard sur sa branche – oui parfaitement les cafards s’accrochent à des branches) ? Qu’il faut renoncer à sa fierté, et faire des concessions pour que « cela marche » ? Y-a-t-il une méthode miracle pour atteindre ce Graal et acquérir toute la connaissance amoureuse par excellence ?

Parce que, voyez-vous, moi je ne sais pas ! Non pas que je cherche à me « caser » à tout prix (ce terme d’ailleurs m’insupporte, pourquoi est-ce qu’on devrait se mettre dans une case d’abord ?), mais j’aimerai bien avoir les clés de ce mystère : l’Amour (avec la majuscule of course). Quand j’observe les gens (ou certains de mes amis), je me dis que ça a l’air bien simple vu de l’extérieur. Or moi, les équations ont toujours beaucoup d’inconnues (voire de connues mais elles restent dans l’équation principale sinon je ne serai pas là !) et je n’ai jamais été bonne en maths. Les maths c’est pour les esprits logiques, les analystes, les gens posés, concrets. Vous voyez ? Finalement elle est peut être là ma solution ! Pour résoudre the ultimate équation de l’amour, il aurait fallu que j’ai un peu plus que 9/20 au bac en maths (pourtant j’étais en ES…) et que je m’intéresse un peu moins à la littérature et au capitalisme (qui régit ma vie, mais ça vous le savez déjà – Cf le billet sur le grève)… Sauf que je ne vais pas prendre des cours particuliers de maths quand même ? Ni aller faire une psychanalyse (j’aurai bien le temps quand je serai toute vieille, et que je m’ennuierai…hi hi hi). Alors que faire ? C’est bien la question que des millions de filles, comme vous, comme elles, comme moi se posent non ?

Et bien rien ! Ma théorie de Râleuse, c’est de profiter, et puis tant pis si on se prend des ruptures, qu’il ne nous reste que nos yeux pour pleurer et qu’on est dans l’équation secondaire (voire tertiaire – bon ok je ne sais pas si ça existe, je vous rappelle que je suis nullissime en maths)…parce que finalement, la vie serait moins drôle, qu’on aurait moins de choses à raconter à nos petits enfants (quand on sera toute vieille, mais une mamie super fun même car on aura vécu plein de trucs rigolos… hi hi hi). Et puis, moi je ne me suis jamais pris la tête avec les maths, et cela ne m’a pas empêché d’avoir mon bac et de faire de belles études. Alors oui, nous nous retrouverons forcément à un moment donné dans une équation principale (sans inconnue) un truc tout simple, que même moi, arriverai à résoudre fingers in the nose ! Même que ouais !

Allez, sur cette note très mathématique, je suis toujours de très bonne humeur (et je n’écoute plus Britney, je vous rassure ! Mais Rich girls de The Virgins, car ça fout la patate).

La Râleuse, nulle en maths mais ce n’est pas si grave…

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2 Réponses to "Equation du second degré"

Il me plaît beaucoup ce billet mathématique!
Probablement parce que je ne suis pas matheuse pour 2 sous moi non plus 🙂

Je crois que ta conclusion est la bonne: il faut vivre et savourer l’existence. Tu rencontres des gens, parfois ça marche (et le jour où ça Marche – il va avec l’Amour celui-là – et bien c’est aussi simple que ça en a l’air), parfois ça ne marche pas.
Et c’est enrichissant quoi qu’il arrive.

Pour mon amoureux j’ai su comme quand je sais que c’est la bonne paire de chaussures (j’en ai qqs unes, c’est pour ça), une évidence de dingue un jour en le regardant.
Bon on verra dans 50 ans si mon évidence était juste ou pas, hein, mais c’est toute la beauté de l’amour ce risque fou.

Décidément ce billet me plaît!

Je viens de voir ton commentaire… Tard… Et je m’en excuse !
Et oui les équations résument bien les choses… Malheureusement, 3 mois et demi plus tard me voilà toujours et encore dans la même équation (secondaire, ca va de soi) !
Décidément cette équation-là semble bien difficile à résoudre, mais j’y travaille, je me suis remise aux maths pour passer à la prochaine…

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